"En collage comme en poésie, des mots ou des choses qui n'auraient jamais dû se rencontrer
se retrouvent ensemble." de Pierre-Jean Varet
LE RADEAU
Hélène se réveille, en tailleur bon chic bon genre, prête pour une journée au bureau. Sauf qu’elle se découvre à la dérive sur un radeau en plein océan.
Sans bagage mais avec un sac à main dans lequel elle découvre avec effroi un pistolet auquel il manquerait une balle, elle cherche à expliquer l’inexplicable.
Se joignent à elle un premier naufragé de passage, puis un autre.
La question qui les préoccupe devient vite à qui appartient le radeau, et qui a le droit de commander.
A quoi chacun est-il prêt à renoncer pour assurer sa survie ? Où est la frontière entre l’illusion de l’un et la réalité nerveuse de l’autre ? Les personnages, glauques ou glorieux, se défient à coups de verve ou de virulence. Ils se battent et débattent dans les chemins chaotiques de la raison et décochent les dards aigus des vrais désespérés.
Production en mars 2020! La Fabrique Artistique, Le Pari, Tarbes (65)
Représentations
- du 3 au 8 mars, 2020, au Pari, Tarbes.
- le 13 mars, à la Maison de la Vallée, Luz Saint Sauveur
- le 1 er octobre à 20h30 Palais des Congrès à Lourdes.
Mise en Scène Benjamin Haegel
Distribution
Fanny Honoré
Mirabelle Maquet
Dominique Prunier
Co-Production Cie Mosaïque / L'Equipe de Réalisation
Beau début de voyage pour Le Radeau au Pari
C’est un huis clos en pleine mer que L’Equipe de Réalisation et la compagnie Mosaïque ont présenté au public tarbais mardi soir. Après un mois de résidence l’avant-première de mardi soir a permis de découvrir le travail de la compagnie et la mise en scène de Benjamin Haegel pour adapter la pièce éponyme écrite par Gloria Carreño, sans doute la plus anglaise des bagnéraises. On découvre un radeau à la dérive ses trois naufragés. Trois comédiennes Dominique Prunier, Mirabelle Maquet et Fanny Honoré pour trois personnages aussi improbables les uns que les autres qui vont nous embarquer pendant un peu plus d’une heure d’intrigue pour savoir qui est vraiment vivant, pour combien de temps, qui est définitivement mort, qui est la victime et qui est le coupable du crime. Le tout servi avec un humour savoureusement grinçant et une dérision tout à fait britannique. Et on découvre que cette intrigue qui commence dans une brume épaisse va nous amener pas si loin de nous. Après cette mise à l'eau au Pari ce radeau va commencer son voyage, va voguer vers d’autres scènes en commençant par une escale à Luz-Saint-Sauveur quelques jours plus tard et au palais des souhaiter bon voyage à ce radeau né sous les yeux des spectateurs tarbais !
https://www.bigorre.org/publication/2020-03-03_beau-debut-du-voyage-du-radeau-au-pari